Distribution

Séverine Soulayres : chant, guitare
Christophe Jacques : guitare
Baptiste Romano : percussions, chœurs
Raphaèle Frey-Maibach : cajón, bombo, tambour de machine à laver, choeurs

CONCERT / spectacle « UNA HISTORIA AMERICANA » – « La rose qui pleure  

Concert / spectacle chants, musiques, poésies et images – Tout public dès 12 ans 
Durée – 1h20

Créé en janvier 2024 à l’Opéra Underground – Opéra de Lyon, le nouveau spectacle de Vidala « Una historia americana » est un train que l’on prend et qui serpente, comme les routes andines, à travers des paysages culturels, humanistes et novateurs sud-américains. « Une histoire américaine », parmi des dizaines d’autres, mais bien particulière : celle d’auteurs qui à travers leur travail (chansons, poésie, musique, écriture) a aidé des peuples entiers pour survivre à l’impensable dans une dynamique de résistance, de résilience, d’espoirs et de profonds moments d’unité autour de la musique rythmée et joyeuse, parfois profonde et grave. Vidala a choisi d’arranger les chansons choisies de manière résolument moderne. Le bootleneck côtoie le bombo traditionnel argentin, les tambours Batà de Cuba s’invitent dans les chansons argentines ou chiliennes ainsi qu’un travail d’arrangement vertical pour les voix et polyrythmies sur les percussions.

Dans les wagons de son train, autant l’influence occidentale des « canarios espagnols » du 17ème siècle, les mélodies Andines avec leurs gammes pentatoniques, ou l’apport majeur des rythmes et mélodies africaines, qui composent cette musique, la plus métissée du monde, sont présents. La musique reste après le concert, souvent entêtante, émotion ou chacun trouve sa place, et qui nous permet d’avancer ensemble vers des jours meilleurs. A la mise en scène, Stéphane Daublain a mis toute son expérience au service de Vidala, pour permettre à ces quatre musiciens de s’immerger dans cette histoire Américaine afin de pouvoir autant l’interpréter que la raconter. Amie de longue date, l’artiste plasticienne vidéaste Sophie Bonnin, également investie dans la culture sud américaine, a réalisé la production vidéo, les peintures et l’affiche qui illustrent et soulignent le propos d’ « Una Historia Americana ».

VIDALA
voyage au cœur de la « Nueva Canción » d’Amérique Latine et de ses valeurs universelles et humanistes

Dans le sillage de son précédent et 2ème album « Cantando al sol » et de sa nouvelle création «Una historia americana», le quatuor porte le verbe et le regard aigus des figures ‐ notamment féminines ‐ qui ont forgé la grandeur de la chanson sud‐américaine (Violeta Parra, Víctor Jara, Mercedes Sosa, Atahualpa Yupanqui, Chabuca Granda, …).
Depuis 2014, les musiciens de Vidala brûlent d’une passion commune pour la « Nueva Canción » ‐ cette enfant des folklores andins qui, portée par le grand vent de contestation et le souffle de la poésie, s’est épanouie à partir des années 60 sur tout le continent sud‐américain. Pour le quatuor lyonnais, il ne s’agit pas seulement de collecter et réinterpréter un répertoire paré des innombrables atours mélodiques et rythmiques de la chacarera, zamba, milonga, danza criolla ou canción india… Il s’agit aussi, plus que jamais, de continuer à défendre un certain art de vivre et de voir le monde. Soudée autour de la voix altière de Séverine Soulayres, la formation entretient la flamme d’une chanson populaire exigeante, qui refuse de baisser les armes et affirme qu’en toutes choses la multitude mérite le meilleur. Vidala tire son nom d’une forme de folklore argentin qui célèbre les grands paysages andins comme les espaces intérieurs de leurs habitants. Entre monde sensible et sphère intime, parole collective et solitude de l’âme, grands combats et vertiges des sentiments, c’est bien ce chemin sans fin ni routine que se frayent ces quatre explorateurs.

Richard ROBERT ‐ Opéra Underground / Opéra de Lyon Eté 2021

Résistances, fraternité, égalité, solidarité volupté, unité… Música.
Vidala, milonga, chacarera, rasguido, zamba, et tant d’autres rythmes de cœur, tant de
couleurs qui nous ramènent à notre mère la terre, à nos sœurs et frères,
bien au-delà de nos frontières imaginaires…